Avec les fortes inondations, les multiples feux de forêts et incendies ou encore les records de chaleurs qui ont ponctué l’actualité de cet été, il nous semble utile et pertinent de publier un article sur le récent rapport du GIEC.

Publié le 9 août dernier, ce document est en fait le premier volet du 6ème rapport d’évaluation « Changements climatiques : les éléments scientifiques » (les autres volets seront publiés en 2022) émanant du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat.

Ce rapport, comptant près de 4000 pages dans sa version complète et dont la rédaction a débuté en 2017-2018, rassemble les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus complètes sur le système et les changements climatiques. Le précédent état des lieux du GIEC datait de 2013-2014 et incluait également plusieurs parties qui ont été publiées progressivement.

D’ores et déjà très importantes tant sur le plan scientifique, (géo)politique et économique, les conclusions de cette publication scientifique seront par ailleurs déterminantes pour les négociations à venir de la COP26.

Signal d’alarme émanant de la communauté scientifique

Il n’est pas aisé de synthétiser un document aussi étoffé mais 3 constats-clé alarmants peuvent néanmoins être mis en avant :

  • Les changements climatiques affectent déjà de nombreux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, sécheresses et cyclones tropicaux) et ce, dans toutes les régions du monde.
  • Leur attribution à l’influence humaine est renforcée depuis le précédent rapport datant de 2013-2014 et se manifeste par un changement rapide et à grande échelle de différentes composantes du système climatique (atmosphère, océans, cryosphère et biosphère).
  • La température de la surface du la Terre continuera à augmenter d’ici 2050 dans tous les scénarios pris en considération. Le réchauffement planétaire dépassera 1,5°C et 2°C au cours du 21e siècle, à moins que des réductions importantes des émissions de CO₂ et d’autres gaz à effet de serre n’interviennent au cours des prochaines décennies.

Prendre action dès que possible

Limiter le réchauffement mondial à +1.5°C ne sera plus possible sans une baisse immédiate et à large échelle des émissions de CO2, de méthane et de gaz à effet de serre. Des efforts importants et durables de réduction sont donc nécessaires rapidement. Cela réduirait les conséquences du changement climatique et améliorerait aussi la qualité de l’air. Il n’est pas trop tard pour agir !

Chaque tonne émise participant malheureusement au réchauffement climatique, prenons dès lors, chacun et dès maintenant, nos responsabilités ainsi que des actions concrètes. En tant que particulier, si vous ne savez pas par où commencer, nous vous invitions à simuler votre empreinte carbone.

Et si vous vous posez des questions en tant qu’entreprise, industrie ou commune, sur comment organiser votre propre transition énergétique, prenez contact avec nous et notre équipe pluridisciplinaire se fera un plaisir de vous guider étape par étape.